À l'origine
Homme1 de 36 ans, de nature posée. Habitant dans le nord-est de la France, à Metz en Moselle. Si la curiosité et l'altruisme sont des valeurs assez communes, elles sont essentielles pour moi. J'ai toujours aimé questionner et comprendre ce qui m'entourait, de même qu'aider les autres quand il m'est permis de le faire. Je me suis également assez tôt intéressé à la sexualité ; Omniprésente dans nos vies sous différentes formes, tristement réprouvée parfois, surtout pour les femmes. Dans mes infinis questionnements, c'est aussi là que je me suis intéressé au féminisme, une autre de mes valeurs fortes et qui est sans doute ce qui a la plus grande connexion avec les services que je souhaite proposer ici.
Avant que je découvre l'existence du terme "sexe-positif" (souvent orthographié sexpositif), j'adhérais déjà à ce que l'on peut retrouver autour, selon comment on le définit. L'aspect pro-sexe en son cœur, et comme j'ai déjà pu le dire, les notions de respect et de consentement qui sont capitales. Respect d'autrui, de ses orientations sexuelles, de ses (non) désirs, etc.
Pourquoi être devenu travailleur du sexe ?
Escort, gigolo, pute mec ou prostitué, peu importe le nom qu'on donne à ce vieux métier, dans mon cas, c'est avant tout une fierté. Le fait même que pute soit insultant en dit long sur la façon dont on traite les femmes dans notre société. Même si son étymologie ne présageait rien de bon, c'est un mot qui n'a pas d'équivalent masculin. Je peux aussi citer garce qui a des sens bien différents du masculin. Ou encore le terme de "fille facile" que j'exècre fortement pour tout le contrôle qu'il porte sur les femmes. Là aussi, vous ne verrez jamais "homme facile", sauf peut-être dans le titre d'un film.
La liberté sexuelle est fondamentale, et l'entièreté de l'humanité devrait pouvoir en profiter sans jugement ni honte, pas seulement la moitié. C'est en cela que j'évoquais de bousculer les normes sociales à mon niveau. En faisant un métier encore très genré, avec l'espoir de pouvoir changer un peu les mentalités autour de cela. Que ça soit la vision de la prostitution elle-même ou celle portée sur les personnes ayant des relations sexuelles occasionnelles, tarifées ou non. Je dis personnes, mais je pense qu'avec ce que j'ai déjà pu dire, vous comprenez qui sont, injustement, les plus visées.
Je parlais d'altruisme auparavant, et c'est aussi à travers ce prisme que je vois cette activité. Du don de soi ; vous donner du plaisir, à mon aide pour soigner les blessures qu'un traumatisme aurait pu vous laisser ; pour effacer toute appréhension que vous pourriez avoir ; pour assouvir des fantasmes que vous n'avez pas eu l'occasion de satisfaire ou dont vous n'avez jamais osé parler. Selon votre expérience, peut-être vous partager de nouvelles connaissances.
Le côté humain est primordial ici. Il est important que vous soyez à l'aise, particulièrement lorsque l'on profitera d'une intimité l'espace d'un instant, si cela fait partie de votre souhait. Je ne fais pas ce métier mécaniquement, ni par appât du gain. Je suis à votre écoute. Sentez-vous libre d'aborder un sujet qui vous importe. Nous sommes des êtres passionnés, et je trouve formidable de ressentir cette passion dans l'Autre. Ruisselante au rythme de ses paroles, ou sous d'autres formes.
Pourquoi ce slogan : "Votre sextoy humain" ?
J'aime l'image que cela renvoie, tout en laissant place à l'imaginaire. Il englobe assez bien les services que je propose, selon à quel degré on comprend "humain" et à quel degré vous voulez qu'il soit. De ce côté, j'accepte un large spectre. Vous me voulez comme objet (sexuel) ? Aucun problème. Vous voulez discuter ou que je vous accompagne en privé comme en public ? Je suis là pour ça. Why not both?2 Avec plaisir, de même qu'avec toutes les nuances entre. Votre considération à mon égard en tant qu'objet ou sujet est sous votre contrôle.
↑ 1. Je me reconnais également dans une forme de non-binarité, d'où les cheveux longs par exemple.
↑ 2. Expression anglaise signifiant : "Pourquoi pas les deux ?"